LA FILLE QUE JE N AI JAMAIS EUE
J’aurais aimé lui dire je t’aime,
La combler de baisers d’amour.
J’aurais aimé qu’elle me surprenne
Par ses rires, ses joies, ses peines.
J’aurais aimé la serrer dans mes bras
Juste l’étreindre lui dire des mots tout bas.
J’aurais aimé, j’aurais voulu,
Mais voilà cette fille, je ne l’ai jamais eue.
J’aurais aimé la prendre au mot
Et l’emmener sur un bateau
Pour la surprendre, lui faire plaisir
Et parler avec elle jusqu’à n’en plus finir.
J’aurais aimé qu’elle me dise
Des compliments ou des reproches,
Avec elle j’aurais fait tant de choses.
J’aurais aimé, j’aurais voulu
Mais cette fille je ne l’ai jamais eue.
J’aurais voulu de par sa bouche
Entendre « Maman tu es si douce »,
J’aurais aimé connaître un jour
Sa propre fille et son histoire d’amour.
Oui mais voilà je me sens vide
Et ce manque là m’étrique.
J’ai mal au ventre, le désir brule
Et dans ma tête les envies se bousculent.
Je pense à elle, je l’imagine
Brune ou bien blonde ?
Qu’elle importance
J’ai eu tort de l’imaginer à l’avance.
J’aurais aimé, j’aurais voulu
Mais cette fille je ne l’ai jamais eue.
Marie-Hélène mars 2014