LE SILENCE
LE SILENCE
Le silence m’enveloppe
La nuit s’installe, lugubre
Quelques nuages encore parsèment le ciel
Qui lentement s’éteint.
Une brise légère
Fait trembler les érables
Qui déjà rougissant
S’abandonnent aux frissons.
Des piaillements d’oiseaux
Résonnent dans ce silence
Qui m’étrique, me pèse
J’ai froid mais j’attends.
Au loin un chien aboie
Soudain il fait le loup
Bientôt ce sera la chouette
Plus tard le hibou.
La campagne vit ainsi
Au gré du temps qui passe
A chaque soir ses ritournelles
Dont parfois je me lasse.
Demain à mon réveil
Le soleil brillera
Et la verte campagne
De la nuit renaitra.
Marie-Hélène