DE TOUT CELA JE M ETONNE
Je m’étonne d’un rien, de tout,
Je frissonne, je m’étonne d’un clair de lune
D’un coucher de soleil sur la dune.
Je m’étonne, d’un regard trop bleu,
D’un sourire d’enfant
Ou du vol d’un oiseau par-dessus l’océan.
Je m’étonne, des frissons de la peau,
Au seul souffle du vent, d’un baiser
Dans le cou tout à coup si brûlant.
Je m’étonne, de la chaleur du feu qui
Réchauffe la vie, de la braise qui crépite
Et puis du temps qui file et file un
Peu trop vite.
Je m’étonne, de ces années passées que
Je n’ai point comptées qui me semblent
Si proches et qui s’en sont allées.
Je m’étonne, mais dans ma tête volent
De si belles pensées, entre elles
Tourbillonnent et m’entraînent
A rêver, à rêver
Et de cela je m’étonne.
TDR@MHC
(extrait du recueil "RESILIENCE"